Mardi 16 Avril 2024

Avril 2019

Collaboration entre le GBIF BENIN et le GBIF NIGERIA

 

Du 10 décembre au 14 décembre 2018, les membres du GBIF NIGERIA sont venus se faire former par ceux du GBIF BENIN.

Le TDR, le programme spécial de recherche et de formation sur les maladies tropicales hébergé par l'Organisation mondiale de la santéGigaScience Press et GBIF ont mis en ligne un nouvel appel à data papers sur les vecteurs de maladies humaines, dans le cadre d'une série thématique qui sera publiée dans la revue GigaByte.

Les maladies à transmission vectorielle représentent environ un quart de toutes les maladies infectieuses. Bien qu'il y ait eu des progrès significatifs pour le paludisme, avec une diminution récente des taux de morbidité et de mortalité liés à cette maladie, ces progrès sont actuellement stoppés. D'autres maladies, comme celles causées par des arbovirus telles que la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune et plus récemment le Zika, se développent, avec une augmentation du nombre de cas et de décès.

La nécessité de développer de nouvelles stratégies, approches et outils de lutte antivectorielle a été reconnue dans le cadre de la réponse mondiale à la lutte antivectorielle approuvée par l'Assemblée mondiale de la santé en 2017. Parmi les objectifs fixés par accord mutuel entre le GBIF et le TDR figure le travail sur un référentiel de données relatives aux vecteurs, et la conception et l'identification de sources et de contacts pour les campagnes de mobilisation de données afin d'améliorer la couverture des données pour aider la recherche sur la santé humaine. Dans le cadre de cette collaboration, GigaByte publiera un numéro spécial consacré aux data papers sur les vecteurs.

Les data papers soumis doivent décrire les jeux de données avec les critères suivants :

  • - Le jeu de données contient plus de 5 000 nouveaux enregistrements publiés sur GBIF.org en 2021/22, ainsi que des données et des métadonnées de haute qualité
  • - Les données sont placées dans le domaine public sous une désignation CC0 ouverte

L'appel à manuscrits sera ouvert jusqu'au 28 février 2022.

Les frais de publication de l'article - normalement 350$ - seront supprimés pour 15 articles, à condition que les publications soient acceptées et répondent aux critères ci-dessus.

 

Plus d'informations (en anglais) sur cette page.

Le conseil d’administration du GBIF a approuvé la nomination de M. Joe Miller en tant que prochain secrétaire exécutif du réseau. Le Dr. Miller a passé la majeure partie de sa carrière à l’herbier national australien après avoir obtenu son doctorat à l’Université du Wisconsin-Madison. Il rejoint le GBIF après cinq ans à la Fondation états-unienne des sciences Naturelles (NSF).

« Le Dr. Joe Miller rejoint le GBIF à un moment crucial de notre programme », a déclaré Tanya Abrahamse, PDG fondatrice de l'Institut sud-africain de la biodiversité (SANBI) et présidente actuelle du conseil d'administration du GBIF. « Le GBIF est maintenant considéré comme un acteur de premier plan dans le domaine de la bioinformatique. Un organe censé coordonner avec diverses entités nationales et internationales, la création d'une plate-forme unificatrice pour une utilisation plus efficace des données de la biodiversité. »

«Nos investissements dans la mise en place d'une architecture solide, dans la mise en relation de scientifiques et d’équipes techniques, et dans le rassemblement des pays pour qu'ils s'engagent dans cette initiative importante ont porté leurs fruits», a déclaré Mme Abrahamse. «Nous entrons bien équipés dans la prochaine phase du GBIF.»

«Avec plus d'un milliard d'enregistrements d'occurrence et des milliers de partenaires, le GBIF a démontré sa capacité à agréger de données sur la biodiversité», a déclaré le Dr. Miller. «Je suis ravi de travailler avec des partenaires internationaux pour mener le GBIF vers la prochaine ère d'intégration de données, afin de rendre les données ouvertes plus nombreuses, de meilleure qualité et accessibles aux chercheurs et aux décideurs.»

En tant que chercheur, le Dr. Miller a étudié l'évolution, la biogéographie et la systématique de la flore australienne, avec un intérêt particulier pour le genre végétal Acacia. Au cours des trois dernières années, il a dirigé les efforts de la NSF en matière de diplomatie scientifique internationale en biologie.

Les recherches actuelles du Dr. Miller portent sur la phylogénétique spatiale, intégrant des données d’occurrence d’espèces accessibles via le GBIF avec des phylogénies décrivant les relations évolutives entre les organismes. Cette recherche fournit des données quantifiables et comparables sur la diversité et l'endémisme avec des applications directes à la planification de la conservation. « Pour les chercheurs, les données issues du GBIF constituent le fondement de la recherche biogéographique actuelle », a-t-il déclaré, « cela permet des études riches et complètes qui n'étaient auparavant pas possibles».

 

Pour retrouver l'article en intégralité (en anglais), cliquez ici

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